Pharmacie de campagne de Rochambeau, XVIIIe siècleCette pharmacie de voyage, très complète, fait partie du matériel médical utilisé durant la campagne d’Amérique par le service de santé de l’armée de Rochambeau, dirigé par Jean-François Coste, futur médecin en chef de l’Hôtel des Invalides. On y trouve aussi bien des instruments de chirurgie (scalpels, aiguilles, pinces diverses) que des drogues, faites pour la plupart à partir de végétaux et de graines (réglisse, camomille, rhubarbe, amandes). D’autres préparations complètent la pharmacopée comme les sels, le miel, les huiles, baumes et onguents. Des mortiers, pilons, bols en faïence, spatule et entonnoir permettent de fabriquer les drogues selon les besoins et lutter contre la malaria, le scorbut, la dysenterie ou les fluxions de poitrine, maladies les plus fréquentes, avec la variole, sur un navire de guerre.
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Anonyme première moitié du XXe siècle (1917), Portrait de Melle Dufief
Le soin des malades, durant la Première Guerre mondiale, est encore largement assuré par des infirmières bénévoles œuvrant au sein de la Croix Rouge française. Auxiliaires du service de santé de l’Armée, elles assistent les médecins dans les actes chirurgicaux et médicaux, mais sont aussi chargées de l’approvisionnement en matériel médical. Elles apportent soins et réconfort aux soldats blessés et convalescents. Melle Dufief, originaire de la région de Soissons, est ici portraiturée dans son costume de l’Association des Dames de France, une des trois branches de la Croix Rouge. Derrière elle, l’artiste, inconnu, a choisi de brosser un décor de ruines où l’amoncellement de gravats n’est pas sans évoquer l’univers minéral de la montagne.
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Joseph-Félix Bouchor (1853-1937),
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Eugène Paul Ullman (1877-1953),
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Walker Hancock, Monument à Piatt Andrew, 1938Le colonel Abraham Piatt Andrew crée en 1915 l’American Field Service (AFS), un service d’ambulances, rattaché aux autorités militaires françaises, qui assure la liaison entre les lignes de front et les hôpitaux, en particulier l’hôpital américain de Neuilly. C’est grâce à des dons américains que les ambulances Ford T sont achetées et expédiées en France. Les chauffeurs sont des volontaires, recrutés dans les grandes universités outre-Atlantique, qui souhaitent apporter leur soutien aux alliés alors que leur pays prône la neutralité. |
Découvrez la visite privilégiée du musée franco-américain du château de Blérancourt sur les soins aux malades en période de crise. Valérie Lagier, conservateur en chef en charge du musée, nous fait découvrir les soins aux malades en période de crise grâce aux collections liées à la Premier Guerre mondiale.